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Un peu d'histoire

Une histoire locale très riche

L'origine de Saint-Céré remonte au martyre de Spérie en l'an 780, que rappelle une crypte dans l'église paroissiale.
On fait remonter au VIème siècle l'origine du château de Sérénus aujourd'hui château de Saint-Laurent-les-Tours. Ses tours du XIIème et XIVème siècle dominent toujours la ville médiévale de Saint-Céré entourée de fortifications jusqu'en 1713. Le grand artiste Jean Lurçat, le rénovateur de la tapisserie française, fit l'acquisition de ce château en 1945 et y installa son atelier où il travailla jusqu'à sa mort en 1966. Cet atelier est aujourd'hui toujours accessible au public.

C'est un vicomte de Turenne dont dépendait le Seigneur de Saint-Céré qui donna à la ville son blason « d'azur à une tour d'argent semé de 7 croissants d'or » et sa charte consulaire en 1292.

Afin de réduire les dégâts provoqués par les inondations de la rivière qui traversait Saint-Céré, un ingénieur hollandais fit diviser en 1611 le lit de ce cours d'eau en plusieurs canaux à l'entrée de la ville.

C'est ainsi que la cité fut appelée pendant 3 siècles  la « Petite Venise Lotoise ». Tous ces canaux ont été recouverts à la fin du siècle dernier, excepté le plus important considéré à tort aujourd'hui comme le vrai lit de la Bave.

Après avoir beaucoup souffert des guerres de Cent Ans et de Religion, ainsi que de plusieurs épidémies de peste, Saint-Céré voit s'ouvrir avec la deuxième moitié du XVIIème siècle une longue période de tranquillité. Située au carrefour de l'Auvergne, du Causse et de la Vallée de la Dordogne, elle devient un centre important d'échanges commerciaux qui ont contribué à son développement.

Sa prospérité et son charme n'avaient pas échappé à Savinien d'Alquie qui écrivait en 1721 : « Dans cette petite ville, tout y est commode pour faire bonne chère, très propre à s'y divertir à cause des bons esprits qu'il y a et des autres belles commodités dont on y jouit ».

Nombreux furent ceux qui venaient chercher à Saint-Céré la tranquillité, la sérénité du cadre de vie et pour certains l'inspiration.

Les hommes célèbres à Saint-Céré

Des personnalités illustres sont nées ou ont vécu à Saint-Céré et sont à tout jamais inscrites dans notre histoire :

  • Jean de Labarrière : fondateur de la congrégation des Feuillants ;
  • François de Maynard : poète de la Renaissance ;
  • Antoine Lauriceste de Lagarouste : passionné de mécanique, auteur de plusieurs inventions ;
  • Général J-J Ambert : général des guerres de la Révolution, gouverneur de Guadeloupe ;
  • L'Abbé Paramelle : hydrologue et sourcier renommé ;
  • Le Maréchal Canrobert : chef du corps expéditionnaire de Crimée ;
  • Charles Bourseul : précurseur de l'invention du téléphone.

Et bien d'autres encore : Anatole de Monzie, Jean Lurçat, Robert Doisneau.

L'architecture à Saint-Céré

L'architecture actuelle de la ville, avec ses vieilles rues et ses maisons médiévales, témoigne encore de l'activité économique du Moyen-Age et de cette riche histoire que fut celle de Saint-Céré.

L'église Sainte-Spérie, partiellement détruite pendant les guerres de religion, a été refaite : l'intérieur est composé d'une large nef, de retables en marbre du XVIIè siècle, une belle tribune supportée par arceau à la courbe élégante. Des chapelles plus modernes complètent la décoration intérieure.
Sur la Place de l'Eglise, on peut voir l'Hôtel de Puymule,maison du XVème siècle flanquée d'une tour ronde. Sur la Place de la République est érigée la statue du Maréchal Canrobert réalisée par Lenoir.

Dans le square auquel il a donné son nom est érigée la statue de Charles Bourseul, précurseur de l'invention du téléphone.

Rue Saint-Cyr se trouve la maison du Général Ambert et Rue Paramelle, derrière le presbytère, un joli groupe de maisons des XVème et XVIème siècles domine. L'une d'elles fut l'ancien couvent des Mirepoises qui s'établirent à Saint-Céré en 1734.